By: Redátion OD
Exercice
Rim of the Pacific L’exercice Rim of the
Pacific (RIMPAC) est le principal exercice maritime
international au monde et comprend des pays ayant un intérêt commun pour la
région de la côte du Pacifique. L’exercice RIMPAC est mené chaque deux ans dans
les îles hawaïennes et à Pearl Harbour.
But
Le RIMPAC est une importante
occasion d’entraînement qui permet :
RIMPAC 2016
Le Canada commencera sous peu/a commencé à prendre part au plus important exercice maritime international, soit l’exercice RIMPAC 2016. Du 30 juin au 4 août 2016, plus de 1 500 marins, militaires et aviateurs canadiens participeront à l’exercice dirigé par la United States Navy dans la région des îles Hawaï et de la Californie du Sud. Cette année, l’exercice rassemble 25 000 membres du personnel, 45 navires, cinq sous‑marins et plus de 200 aéronefs provenant des forces armées de 27 pays.
Il s’agit de la 25e édition de l’exercice, qui a lieu tous les deux ans. Les Forces armées canadiennes (FAC) déploieront :
Objectifs du Canada
Le Canada a participé à tous les exercices RIMPAC depuis ses débuts en 1971. Cet exercice biennal permet à tous les services (Armée canadienne, Marine royale canadienne et Aviation royale canadienne) de s’entraîner dans un environnement interarmées de concert avec leurs alliés et leurs partenaires internationaux.
Les forces interarmées déployées dans le cadre du RIMPAC sont composées de personnel et de ressources provenant de l’ensemble du Canada, et peuvent provenir d’une partie ou de l’ensemble des principaux responsables de la mise sur pied de la force des Forces armées canadiennes.
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Les objectifs des FAC au cours de l’exécution du RIMPAC sont les suivants :
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Contexte
Le RIMPAC a commencé en 1971 à titre d’exercice annuel. Depuis 1974, l’exercice a lieu chaque deux ans. Le Canada, les États-Unis et l’Australie sont les seules nations qui ont participé à chaque exercice depuis ses débuts.
D’autres nations ont participé au RIMPAC, notamment : le Chili, la Colombie, la France, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, le Mexique, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Pérou, les Philippines, la République de Corée, Singapore, la Thaïlande, les Tonga et le Royaume-Uni.
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
La région
La région de la côte du Pacifique est un carrefour d’activités internationales et une région très importante sur le plan du commerce international. La région est trop vaste pour être surveillée par seulement un pays; il faut donc que plusieurs pays collaborent ensemble pour la surveiller et répondre à ses besoins uniques.
L’océan Pacifique demeure une région importante pour les intérêts canadiens; en effet, le Canada fait davantage de commerce dans la région du Pacifique que dans celle de l’Atlantique.
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Phases de l’exercice
L’exercice RIMPAC se déroule en trois phases : la phase portuaire, la phase d’entraînement à l’intégration des forces et la phase libre action. Chaque phase offre une expérience d’apprentissage différente et permet aux militaires d’assumer une variété de postes de leadership.
La phase portuaire est conçue pour créer des relations professionnelles et personnelles entre des représentants de différentes nations. Les membres du personnel ont l’occasion de se rencontrer directement lors de séances d’information, d’entraînement et de planification détaillée. Le but est de permettre aux participants d’apprendre à connaître leurs partenaires d’exercice, de finaliser les détails et de mettre en place un environnement opérationnel réussi et professionnel.
La phase d’entraînement à l’intégration des forces comprend un programme d’entraînement structuré et détaillé qui permet aux participants de travailler au niveau de la force opérationnelle. Cette phase met à l’essai la capacité de chaque pays à travailler dans un contexte de commandement et de contrôle robuste et multinational. Elle comprend aussi les exercices suivants :
Photo : Cpl Blaine Sewell, Services d’imagerie des FMAR(P |
Alors que la phase d’entraînement à l’intégration des forces vise à développer les compétences des unités participantes, la phase libre action met à l’essai ces compétences au moyen d’un scénario. Les commandants de composantes et les unités subalternes interviennent dans le cadre de scénarios de plus en plus intenses, y compris des situations réalistes auxquelles les pays pourraient faire face sur la côte du Pacifique. Ainsi, les unités et le personnel participants sont confrontés à des opérations difficiles dans l’ensemble du spectre, qui traitent des menaces aériennes, terrestres, sous‑marines et de surface.
Photo : Cpl Blaine Sewell, Services d’imagerie des FMAR(P |
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Photo : Sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes |
Toutes les images pour le Ministére de la Défense Nationale du Canadá.
Auteurs: Sgt Mattew Mac Gregor, Cpl Blaine Sewell, et d'autres de la US Navy.
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